Oeufs de Guillemot

Un guillemot ?! Quesako ?? Et bien, il s’agit d’un oiseau, alcidé septentrional commun dans l’Atlantique Nord, assez rare en France mais qui prolifère en Islande. Il niche généralement en très vastes colonies sur les corniches rocheuses des côtes continentales ou insulaires. L’unique œuf de l’unique ponte est déposé à même la roche. L’œuf est conique afin d’éviter un roulé-boulé dans la mer en contrebas. La couvaison est assurée alternativement par les 2 partenaires pendant 28 à 34 jours. L’envol des jeunes intervient au bout de 7 à 10 semaines.

Vous l’aurez compris notamment si vous êtes abonné à mon compte instagram, j’ai eu la chance de passer quelques jours en Islande et comme la dernière fois, ce pays ne m’a pas laissé indifférente ! Tant de paysages différents, de couleurs uniques, de faune spécifique en cette partie du monde reculée, tant de balades incroyables seule au monde !

Dans d’autres posts, je vous en dirais plus sur ces 6 jours d’escapade mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos guillemots !

J’ai littéralement été scotchée lorsque j’ai vu ces oeufs de guillemots pour la première fois. A mi-chemin entre des oeufs de dinosaure et des oeufs de martiens, ils ont une forme et surtout une couleur qui leur est propre. A tel point que l’on a l’impression qu’ils ont été peints ! Ils sont tellement beaux que l’on a hésité longuement avant de les faire cuire !

Les islandais les dégustent de préférence à la coque, cuisson 7 minutes. La coque est assez résistante. Il faut forcer un peu pour réussir à la casser. Le goût est assez ressemblant à celui de nos oeufs de poule mais l’apparence est assez différente. Le jaune est plutôt orangé et le blanc a une tendance translucide. La dégustation s’est bien passée et la digestion aussi :-). Bref, une belle découverte culinaire d’autant plus lorsque l’on sait que des hommes risquent leur vie pour aller les ramasser le long des falaises ! Sont fous ces islandais :-))